RDC/Dossier détournements : Nicolas Kazadi tire sur l’entourage de Tshisekedi et devient un produit impropre à la consommation à L’UDPS/Tshisekedi

Joseph Malaba
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L’ancien Ministre des finances en République démocratique du Congo est sorti de son silence sur le dossier de détournement.

Nicolas Kazadi n’a pas mis sa langue dans la poche sur les auteurs de retournement de dénier public dans les différents projets. L’homme de lampadaires accuse l’entourage du président Tshisekedi et les responsables des institutions d’être à la base des détournements en République démocratique du Congo, évoquant pour exemple la dotation du Sénat et Assemblée nationale de 2017 – 2018 de 5 milliards par mois, en 2022 – 2023 , 47 milliards. Donc les institutions consomment 80% du budget de l’État.

 » Si tu dénonce, tu sera criblé des balles non, c’est ce qui m’arrive, car c’est une culture congolaise, nous aimons beaucoup la jouissance s’il y’a l’argent partageons nous nous allons réfléchir après  » Souligne Nicolas Kazadi dans un entretien avec Paulette Kimuntu.

Nicolas Kazadi ancien ministre des finances se présente aujourd’hui comme un lanceur d’alerte dénonçant l’indiscipline budgétaire et l’explosion des dépenses sous le premier mandat du président Félix Tshisekedi.

À l’UDPS/Tshisekedi, l’homme devient intolérable et devient victime des attaques médiatiques.

 » Kazadi est lui même le symbole d’une gestion chaotique, il a laissé à la République un héritage de gabegie et d’incohérence, marqué par des projets pharaoniques inachevés, des dépenses opaques et une absence totale de redevabilité. Le centre financier, censé incarner le soft power, congolais comprend une Fontaine monumentale… Sans eau, dont le coût avoisinerait les 9 millions de dollars » Réplique ses détracteurs.

Pour les analystes, si nous vivions dans un véritable Etat de droit, les révélations de Nicolas Kazadi auraient conduit à deux issues : soit il a menti dans ce cas il devrait être poursuivi pour propagation des faux bruits, soit il dit la vérité, et alors Sieur Mutamba devrait déjà avoir donné des injonctions pour poursuivre ceux qui se partagent l’argent des projets avant leur exécution. L’absence de toute réaction est la preuve manifeste que nous ne sommes pas dans un État digne de ce nom, soulignent plusieurs analystes.

Rédaction

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