L’Union Nationale de la presse du Congo (UNPC) S’oppose farouchement à la décision du président du Conseil Supérieur de l’audio-visuel et Communication (CSAC) interdisant aux médias la diffusion des activités de Joseph Kabila et du PPRD.
Par le truchement de sa deuxième vice-présidente en charge des provinces, L’UNPC fustige la dérive dictatoriale qui s’installe au CSAC.
Pour Marianne Muland, la décision de Christian Bosembe est une dérive qui viole les textes qui régissent la presse et la Constitution de la République qui prônent la liberté de presse en République démocratique du Congo et qualifie la dite mesure de politique. » Nous vivons une dérive qui ne pas la première avec Christian Bosembe, CSAC n’est pas une structure politique, les journalistes doivent connaître une certaine liberté dans le traitement des informations »
La troisième personnalité de l’UNPC invite toutes les structures qui militent pour la liberté de presse à être debout pour faire face à cette dictature qui s’installe au CSAC et qui étouffe la liberté de la presse en République démocratique du Congo.
Pour elle, le CSAC n’est pas un parti politique qui doit suivre les orientations politiques d’un camp. » Si Bosembe est politique, il doit se rendre dans une formation politique pour permettre à ceux-là qui militent pour la liberté de presse d’être à la tête de l’institution pour permettre à la presse d’exercer en toute liberté « Souligne-t-elle.
Elle sollicite en outre l’implication du président de la République pour remettre sur la bonne voie le Président du CSAC.
Joseph-Malaba.
