
Depuis New York, où il participe à la 80e Assemblée générale des Nations Unies, le président Félix Tshisekedi n’a pas éludé la question qui agite Kinshasa : la démission de Vital Kamerhe de la présidence de l’Assemblée nationale.
Face à la presse ce lundi 22 septembre 2025, le chef de l’État a livré une réaction à la fois sobre et fraternelle :
« J’ai appris comme vous la démission de Vital Kamerhe. La rentrée parlementaire devait se faire dans le calme et la sérénité, mais les institutions ont leur propre fonctionnement. Je ne suis pas responsable de ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale », a-t-il déclaré.
Un ton conciliant
Loin de toute rupture, Félix Tshisekedi a tenu à réaffirmer le lien qui l’unit à son allié politique de longue date :
« Je continue de considérer Vital Kamerhe comme un allié, comme un frère, à moins qu’il en décide autrement. Quant à savoir si nous sommes toujours partenaires, bien sûr. Sauf si lui-même choisit d’en décider autrement. Mais je ne vois pas pourquoi, car je ne suis pas à la base de sa démission ni de ses problèmes. »
Avec cette mise au point, le président tente visiblement d’apaiser les tensions et de couper court aux spéculations sur une possible fracture au sein de la majorité. « C’est leur cuisine interne. Je n’y suis pour rien », a-t-il insisté, en référence aux remous politiques au sein de l’Assemblée nationale.
Un départ qui secoue la scène politique
Pour rappel, Vital Kamerhe a annoncé sa démission le lundi 22 septembre 2025 , à la suite d’une pétition signée par plusieurs députés remettant en cause sa gestion à la tête de la Chambre basse du Parlement. Une décision qui marque un tournant majeur, tant l’homme est une figure clé de la coalition présidentielle.
Reste à savoir quelles conséquences cette démission aura sur l’équilibre politique. Mais une chose est claire : Félix Tshisekedi veut préserver le lien avec son allié de toujours, malgré les turbulences.
Joseph MALABA/ALERTENEWS.NET




